La Salvetat-Belmontet

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La Salvetat-Belmontet
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Bernard Pezous
2020-2026
Code postal 82230
Code commune 82176
Démographie
Gentilé Salvimontois
Population
municipale
931 hab. (2021 en augmentation de 16,38 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 53″ nord, 1° 32′ 01″ est
Altitude 113 m
Min. 114 m
Max. 222 m
Superficie 18,63 km2
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Salvetat-Belmontet
Liens
Site web la-salvetat-belmontet.fr/

La Salvetat-Belmontet est une commune française située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescounet et par divers autres petits cours d'eau.

La Salvetat-Belmontet est une commune rurale qui compte 931 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Salvimontois ou Salvimontoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans le Quercy. Elle est limitrophe du département du Tarn.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La Salvetat-Belmontet est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le Tarn. Les communes limitrophes sont Montdurausse, Génébrières, Monclar-de-Quercy, Saint-Nauphary et Verlhac-Tescou.

Communes limitrophes de La Salvetat-Belmontet[1]
Génébrières
Saint-Nauphary La Salvetat-Belmontet Monclar-de-Quercy
Verlhac-Tescou Montdurausse
(Tarn)
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 863 hectares ; son altitude varie de 113 à 222 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Salvetat-Belmontet.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tescounet, le Rec, le ruisseau de Barié, le ruisseau de Brithe, le ruisseau de Gondres, le ruisseau de la Bruguette, le ruisseau des Mirigounats, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau du Raisin, le ruisseau du Ramayret, le ruisseau du Thérondel et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[4],[5].

Le Tescounet, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Salvagnac et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tescou à Saint-Nauphary, après avoir traversé 8 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Commune rurale et résidentielle. Son habitat est dispersé : trois villages : la Salvetat, Belmontet, Saint-Caprais.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec les routes départementales D 36 et D 8.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La Salvetat-Majeuse / La Salvetat-Majosa (Salvetat a la même origine que sauveté)

Sanctus Petrus de Salivitate Majosa, prieuré régulier et conventuel, à la collation de l’abbé de Moissac ; la cure de son annexe Sainte-Fauste de Belmontet, à la prés. de l’évêque de Montauban.

L’alleu de Majuse et l’église de Saint-André, qui en était voisine, furent donnés, sous le roi Robert (996-1031), par Miron, abbé, et par un autre abbé du nom de Raymond, à Raymond I°, abbé de Moissac. Cependant l’évêque de Cahors donna à fief, en 1050, à Adhémar, vicomte de Toulouse et de Bruniquel[17], l’alleu de Majoure, portant 100 sols de rente. Dix ans après, Gausbert, abbé séculier de Moissac, donna en fief le même alleu au vicomte Adhémar ; ce qui fait supposer que, pendant ce temps, les évêques de Cahors l’avaient cédé à l’abbaye de Moissac. En 1074, Armand, son frère Adhémar, vicomte, et Pons, donnèrent à l’abbaye de Moissac le vin qu’ils percevaient chaque année dans l’alleu de Majzen. Dans son testament de l’an 1098, le vicomte Adhémar prescrivit à ses successeurs de ne plus réclamer de l’abbaye de Moissac les 50 sols de cens qu’il prélevait indûment sur l’alleu de Majuse. Le prieuré de La Salvetat fut attribué à l’abbaye de Moissac, par une transaction faite, en 1240, entre Raymond de Falgar, évêque de Toulouse, et Raymond de Montpezat, abbé de Moissac. Un autre abbé de ce monastère, Bertrand de Montaigut, donna à fief, le , la moitié de la seigneurie de La Salvetat et de toute la paroisse de Saint-Pierre de Majuze, sous la réserve de l’hommage et d’une rente annuelle d’un écu marabotin[18] d’or. Le même abbé reçut en échange de l’abbé de Cluse les églises de Sainte-Marie de La Salvetat et de Sainte-Gabelle, contre le prieuré de Saint-Anastase, qu’il lui céda. Ratier de Lautrec, abbé de Moissac, concéda des coutumes, libertés et franchises aux habitants de La Salvetat, approuvées par Roger de Comminges, vicomte de Bruniquel, à cause des droits seigneuriaux qu’il avait sur ledit lieu, en vertu d’une transaction faite entre lui et Ratier de Lautrec le 1°" . Les prieurs de La Salvetat servirent, jusqu’à la Révolution, à l’abbé de Moissac une rente de 3 francs d’or (3 livres 10 sols 6 deniers), qui avait été constituée par Bernard de Carmaing, prieur du même lieu, en faveur de ce monastère par un acte du , passé devant Pellegry, notaire à Moissac. Au nombre de ces prieurs, nous citerons : Amaury de Senergues, en 1445 ; Aymery de Murat, en 1446 ; Bernard de Carmaing, en 1481 ; Pierre de Carmaing, en 1484 ; Bermond Séguier, en 1534 ; Pierre de Buisson, en 1605 ; Pierre de Massac, en 1656 ; Jean d’ Ouvrier, en 1675 ; Jean-Ange Touchard, en 1702 ; Jean Touchard, en 1714 ; Jean Puech de Fonblanc, en 1766[19].

L’église Saint-Pierre de La Salvetat était située primitivement sur les bords du Tescounet, au lieu qui porte encore le nom de Saint-Pierre. Elle fut détruite pendant les guerres de Religion, et les dépendances du prieuré furent illégitimement vendues en 1582. Réédifiée en 1622, avec les débris de l’ancienne église, puis restaurée et agrandie en 1817, elle fut enfin construite en 1860, dans le village même de la Salvetat, et fut bénite en 1862 par Mgr Doney évêque de Montauban.

Quoique le prieur de La Salvetat en fut en même temps seigneur, avec les vicomtes de Bruniquel, feudataires de l’abbaye de Moissac, il y eut dans la paroisse de ce lieu des seigneurs qualifiés, les uns de La Mothe-Majeuse, dont la résidence était au château de La Mothe, qui existe encore, les autres de La Salvetat. Ainsi Jean de Guillemy, fils d’Amaud de Guillemy, seigneur de Belmontet, était seigneur de La Mothe en 1495. François de Seguier, seigneur de La Gravière, de La Mothe-Majeuse, de Villaudric, et sénéchal de Quercy, rendit hommage pour la seigneurie de La Mothe lès La Salvetat, le , devant Louis de Peyrusse, juge-mage de Cahors.

Cette Seigneurie fut vendue, en 1606, à Pierre de France par Raymond Tresvieux, bourgeois de Montauban, qui l’avait acquise, par actes des et , de Pierre de Seguier, seigneur de Bouloc, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, moyennant une somme de 5 000 livres, destinée au paiement d’une dette contractée pour la rançon de François de Seguier, son père. Anne de France, fille d’Elie, seigneur de La Mothe-Majeuse, mariée avec Henri de Gironde, seigneur de La Tour, par contrat du , transmit cette terre à la plus jeune de leurs trois filles, Marie de Gironde, dame de La Mothe, femme de Raymond-Philippe-André Forest de Fonbeauzard, marquis de Piquecos, mort à Montauban le . Marie de Gironde vivait encore en 1789, et fut représentée, comme dame de La Mothe, aux États de la sénéchaussée du Quercy tenus à Cahors. D’autre part, Guyon de Vignes prend le titre de seigneur de Labastide, de Belmontet et de La Salvetat, dans une reconnaissance reçue le , par Salitot, notaire ; mais nous ignorons comment cette seigneurie, qui resta dans sa famille jusqu’à la Révolution, lui était advenue[20].

Belmontet (occitan bel : beau et montet : diminutif de mont.)

Sancta Fausta de Bello-Monte.

Il y avait deux églises dans la paroisse de Belmontet : l’une, dédiée à sainte Fauste, s’élevait dans le village même et a conservé la même patronne ; l’autre, dédiée à saint Cyrice, s’élevait non loin de ce lieu. Celle-ci est la même qui, sous le nom de Saint-Cirice de Caxarias, fut donnée, à la fin du XIe siècle, à l' abbaye de Saint-Théodard. L’église de Belmontet qui fut donnée, à la fin du siècle suivant, à l’abbaye de Moissac, devait être celle de Sainte-Fauste. Saint-Cyrice advint ensuite aux évêques de Cahors et fut enfin rendue à Saint-Théodard, le , par Guillaume IV de Cardaillac, l’un d’eux.

Géraud V de Barasc, évêque de Cahors, l’unit aux églises de Saint-Martial, de Léojac, de Bellegarde et de Camguise, aux termes de ses lettres du mois de , par lesquelles il en conféra l’ administration à Pierre Darnrogat, prêtre, sa vie durant. Le bénéfice de Saint-Cyrice, appartenant au chapitre cathédral de Montauban, ayant été pillé par la gendarmerie de l’un et l’autre parti (ligueurs et royalistes) avant le , son église disparut sans doute dans ces événements, car dès cette époque il n’est plus question que de Sainte-Fauste, devenue annexe de La Salvetat, et dont le curé était à la présentation de l’évêque de Montauban.

Le prieur de La Salvetat avait la seigneurie d’une partie du territoire de Belmontet. L’autre partie, qui appartenait, au XVe siècle, à Georges-Guillaume de Sauzin et à la famille de Guillemy, fut vendue, le , moyennant 9 200 livres tournois, à Arnaud de Vignes, seigneur de Labastide, par Bernard de Sauzin, seigneur de Bonrepos, et Antoine de Sauzin, son fils, par Léonarde de Guillemy, femme de Raymond de Morlhon, seigneur de Boisse, Agnès de Guillemy, femme de noble Martin, de Castelsarrasin, et Proysseta de Guillemy, femme de Jean de Caumont, d’Auvillar, toutes trois sœurs et héritières de Raymond de Guillemy, sacristain de la cathédrale de Montauban et prieur d’Islemade. Elle appartenait encore, au commencement du XVIIe siècle, à la famille de Vignes et advint ensuite à la maison de Castanet. M. Louis-Joseph Eugène de Boyer de Castanet, marquis de Tauriac, assista, comme seigneur de Belmontet, à l’assemblée des sénéchaussées du Quercy tenue à Cahors en 1789[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[21],[22].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, La Salvetat-Belmontet faisait partie de l'ex-canton de Monclar-de-Quercy).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1797 1818 Jacques Malfre    
1818 1824 Marie Antoine Dupuy Montbrun    
1824 1837 François Victor Rozières    
1837 1860 Antoine Py    
1860 1876 Jean-Pierre Planes    
1876 1881 Pierre Emboulas    
1881 1885 Jean Chaubard    
1885 1888 Arnaud Amadieu    
1888 1892 François Raynal    
1892 1897 Jean-Paul Prébosc    
1897 1912 Pierre Sirac    
1912 1935 François Lafon    
1935 1948 Fernand Bouzinhac    
1948 1965 Marius Sirac    
1965 2001 Robert Hinard    
2001 En cours Bernard Pezous    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 931 habitants[Note 2], en augmentation de 16,38 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
217360578519531517478472464
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
444392378451502514557704807
2021 - - - - - - - -
931--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[27] 1975[27] 1982[27] 1990[27] 1999[27] 2006[28] 2009[29] 2013[30]
Rang de la commune dans le département 99 102 78 83 85 85 83 69
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement[modifier | modifier le code]

La Salvetat-Belmontet fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal de la maternelle au primaire. École élémentaire sur la commune et école maternelle à Verlhac-Tescou[31].

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Salle des fêtes, comité des fêtes, théâtre,

Sports[modifier | modifier le code]

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 319 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 835 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 330 [I 1] (20 140  dans le département[I 2]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 3] 6,7 % 8,2 % 6,7 %
Département[I 4] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 540 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (73 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 4],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 6]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,7 %[I 7].

Sur ces 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

40 établissements[Note 5] sont implantés à la Salvetat-Belmontet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 40
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 7,5 % (9,6 %)
Construction 12 30 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
9 22,5 % (29,7 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,5 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 2,5 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 22,5 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 5 % (13,6 %)
Autres activités de services 3 7,5 % (9,3 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 40 entreprises implantées à La Salvetat-Belmontet), contre 14,9 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Standing Auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 823 k€)
  • Bouissou Patrick, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (321 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montclar », une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 47 31 25
SAU[Note 8] (ha) 1 303 1 327 949 872

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 47 en 2000 puis à 31 en 2010[35] et enfin à 25 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[36],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 303 ha en 1988 à 872 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 35 ha[35].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

On peut citer deux églises néogothiques et une chapelle (ou église) du XVIIe siècle, toutes trois récemment restaurées, des pigeonniers et des maisons paysannes.

  • Église Saint-Caprais de Saint-Caprais. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[37].
  • Église Sainte-Fauste de Belmontet.
  • Église Saint-Pierre de La Salvetat-Belmontet. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de la Salvetat-Belmontet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. « Carte hydrographique de la Salvetat-Belmontet » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  6. Sandre, « le Tescounet »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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